Volume 6, numéro 2, printemps 2017
Je suis infirmière bachelière depuis 27 ans et gestionnaire depuis 14 ans. J’ai assisté à une quinzaine de Congrès annuels de l’OIIQ, ce qui m’a permis d’approfondir et de mettre à jour mes connaissances, de rencontrer et d’échanger avec des collègues de diverses régions du Québec, d’assister à des conférences sur les enjeux et les défis de notre profession et de faire la promotion de notre établissement de santé, le CISSS de l’Outaouais, au kiosque de recrutement.
Je ne sais pas si plusieurs d’entre vous ont eu la possibilité d’être scrutateur à l’Assemblée générale annuelle de l’OIIQ. Pour moi, le 7 novembre 2016, c’était ma première expérience et j’espère que j’aurai l’occasion de revivre cette expérience. Wow!
Le scrutateur est une infirmière ou un infirmier désigné par son ordre régional, afin de procéder au comptage des voix au moyen de compteurs, lorsque la présidente de l’Assemblée n’est pas en mesure de constater de visu si la proposition recueille assez de votes pour être acceptée.
Chaque scrutateur régional a une section désignée de plusieurs délégués.
Je comprends facilement qu’écrit de façon aussi méthodique, cela ne vous explique pas pourquoi j’ai trouvé cette expérience aussi gratifiante. Voici maintenant les émotions que cela m’a apportées.
J’avais un rôle et des responsabilités autres que de seulement m’assoir et d’écouter les conférenciers, je me suis donc senti utile en collaborant à la réussite de cette assemblée générale.
Nous devions être attentifs aux directives que nous avions reçues de toute l’équipe (le scrutateur en chef, l’archiviste et responsable du vote ainsi que la présidente de l’assemble), qui nous avait bien préparés à la fonction de scrutateur.
La surprise était aussi au rendez-vous, lorsque j’ai appris que nous devions assister à l’Assemblée, assis à l’avant, devant les caméras et des centaines de délégués. Inutile de vous dire qu’on ne se levait pas trop souvent pour aller à la salle de bains et qu’on ne consultait pas son cellulaire.
La fébrilité s’est mise de la partie lorsque la présidente nous a demandé de procéder au comptage. Tous ces délégués qui nous observaient et qui attendaient nos consignes, la responsabilité de bien faire notre travail et de n’omettre aucun détail dans les directives données, notre imputabilité.
Somme toute, la chance que nous avons eu d’avoir un décompte de vote à faire et qui donnait raison à notre présence comme scrutateur.
Cette expérience me permet d’affirmer que vivre un nouveau défi, vouloir bien accomplir son rôle et assumer ses responsabilités dans un contexte différent avec des collègues inconnus, nous demande de nous faire confiance et de faire confiance à l’autre afin de mettre en pratique la collaboration, l’esprit d’équipe et l’atteinte de l’objectif visé.
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin! »
Nathalie Bernier,
Chef de programme enseignement clinique et interdisciplinarité
Direction de l’enseignement, des relations universitaires et de la recherche
CISSSO
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